Le groupe francilien de nettoyage, de 27 M€ de revenus, voit le départ de LT Capital, qui réinvestit via un autre véhicule, et l’arrivée d’Alliance Entreprendre, avec l’ambition de tripler le chiffre d’affaires.
Ecoclean Services se donne les moyens de poursuivre sa politique de croissance externe. Pour ce faire, le groupe de nettoyage francilien mise sur une deuxième opération à effet de levier, permettant l’entrée du fonds Alliance LBO à son capital. de la Banque Populaire Val de France, la Caisse d’Epargne Hauts de France et le CIC.
Le groupe Ecoclean Services s’est constitué autour de la société de nettoyage VDS (Verde Distribution Services), opérant principalement sur l’ouest de l’Ile-de-France auprès de grands comptes privés, des collectivités publiques et de syndics. Il se spécialise dans le nettoyage courant de bureaux et d’immeubles, le nettoyage spécifique (haute-pression, extérieurs, etc.), la remise en état et autres services associés.
Vingt-sept ans après sa création à Buc, dans les Yvelines, par Anibal Verde et son épouse, le groupe familial s’est attelé dès 2016 à accélérer son déploiement géographique et le développement de métiers connexes, principalement via la réalisation de croissances externes.
Dénombrant aujourd’hui sept sociétés de nettoyage (Manulav, Esthète Propreté, Ecoclean, Ecla Propreté et Euro Cristal) le groupe affiche un chiffre d’affaires de 27 M€ pour 1 400 collaborateurs.
« L’objectif est de poursuivre sur la consolidation dans les métiers de la propreté pour faire du groupe une ETI », souligne Nathanaël Martin, directeur associé chez Alliance Entreprendre.
D’ici cinq ans, le groupe envisage ainsi de tripler de taille. Ecoclean Services pourrait notamment renforcer ses positions géographiques – lesquelles sont pour l’heure concentrées à 90 % dans les Yvelines et Paris.
Malgré la baisse d’activité inhérente à la fermeture de nombreux bureaux pendant le confinement, le groupe envisage une hausse de ses revenus en 2020. Ecoclean Services a en effet connu un fort rebond de son activité « travaux spéciaux » dès le mois de juin, notamment du fait de la nécessité pour les entreprises d’accentuer la désinfection des bureaux dans le contexte de la crise sanitaire.